Ma famille, quelques amis
A l’esprit droit, au coeur sincère,
Pour qui l’estime nécesaire
Est le seul point d’appui permis ;
Un livre où le poète a mis
Le reflet de son âme austère ;
Un humble toit où sans mystère,
Le libre examen est admis ;
Un jardinet où mille Roses
N’attendent pas pour être écloses,
L’heure lente de mon réveil ;
Cela suffit, je puis le dire,
A mon bonheur, quand le soleil
Prête à mes fleurs son chaud sourire.
Journal des roses
juillet 1910