Chez nous

Rousseau s’attendrissait devant une Pevenche A. L.

 Ne portons pas envie au luxe oriental ;
 Laissons le faste antique et de Rome et d’Athènes,
 S’écroulant sous le poids de molesses hautaines ;
 Laissons la vermoulure aux fleurs du piedestal.

 Et prés de nous, tout prés, sur notre sol natal,
 Nous interrogerons, non ses gloires lointaines,
 Non ses les exploits fameux de ses grands capitaines,
 Mais de tous ses trésors, chaque élément vital.

 Il nous dira d’aimer cette terre de France
 Si généreuse, où rien ne tarit l’espérance,
 Ses beaux sites, ses fruits, sa flore et ses moissons.

 O France, n’es-tu pas la plus belle patrie
 De la fleur plus belle et que nous chérissons,
 De la Rose qui parle à notre âme attendrie ?

 

 A. Lebrun

 

 
journal des Roses 1899

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