Rose rouges épanouies,
Fléchissant au bord des cristaux
Qui vous sont de jolis tombeaux,
J’aime vos beautés alanguies,
Votre soupir, ce lent accord
de vos existances brisées.
Vos airs d’amantes épuisées
Dont se répand la molle mort,
Et votre grâce encor qui pâme
Avec des parfums accablés,
O fleurs lourdes qui me semblez
Mon rêve fait de chair et d’âme
Journal des Roses
janvier 1909