Le ciel est gris et monotone
Rares et pâles sont les fleurs
Et déjà passe dans nos coeurs
La vague tristesse d’Automne...
Les blancs Chrysanthèmes se ceuillent
Dans le jardin silencieux.
L’oiseau jette son chant d’adieux
Aux Roses frêles qui s’effeuillent.
Hantés d’oubli, d’indifférence,
Respirant son dernier parfum
Nous croyons notre amour défunt,
Et nous le pleurons en silence.
Car la bise en soufflant emporte
Rêves et fleurs en tourbillons !...
Nos espoirs, nos illusions
Semblent suivre les feuilles mortes...